En ce début d’année 2016, je voudrais
souhaiter à tous mes lecteurs et amis généalogistes beaucoup de fructueuses
recherches, de belles découvertes, le bonheur de se sentir connectés avec leurs
ancêtres, proches de leurs racines. C’est très important,
je crois, de savoir d’où l'on vient, pour être équilibré et heureux. Nos origines, ce grand mystère, est une quête sans fin. La généalogie n'a pas de limites. Mais on sera bien obligés de s’arrêter
quelque part, faute de documents.
Après une assez longue interruption,
je reviens doucement vers la généalogie et je rouvre mon blog pour des billets
plus épisodiques : le rythme hebdomadaire était trop difficile à tenir.
Depuis longtemps, je caressais le rêve
d’écrire un livre sur ma famille. Mais sous quelle forme ? Je m’étais
procuré (et j'avais lu) le livre d’Hélène Soula : « Ecrire l’histoire de sa famille ».
J’ai commandé le guide de Gwen Guidou, publié par Archives & Culture, « Raconter
son histoire familiale ». Je me suis inscrite à des ateliers d’écriture
avec Clémence Borin : « Accompagnement littéraire ».
Par ailleurs, étant passionnée de photo, je songeais à créer un livre avec mes
photos de famille scannées, mais je me demandais si je le ferais-je avec du texte ou seulement de brèves
légendes ? J’avais également été tentée par le site de Gwen Guidou : « Brins d’histoires », dans lequel l’auteur propose ses services pour
créer le livre illustré de votre famille.
Il y a quelques années encore, j’étais
une « fan » de scrapbooking, ce bricolage venu des Etats-Unis, qui
consiste à découper et coller des photos de famille dans un album, généralement
sur des pages de couleur en rapport avec le thème abordé. Cette technique, qui
comporte ses règles (harmonie des formes, harmonie des couleurs, règles de
découpe, construction de la page, etc.) a pour but de mettre en valeur les
photos par une présentation plus originale qu’un simple album photo.
Une page comporte généralement un
titre, des légendes, la date et le nom des personnes présentes sur les photos. Le
scrapbooking est un loisir créatif qui donne l’occasion de raconter par écrit,
au travers de photos et de commentaires, l’histoire d’une famille. J’en ai fait
plusieurs albums, principalement pour mes petits-enfants quand ils étaient
bébés. Mais l’apparition du livre de photos numérique, sa facilité d’utilisation,
m’ont fait abandonner le papier et les ciseaux au profit de livres créés sur
Internet.
Création personnelle |
J’hésite encore entre le livre
illustré que je concevrais moi-même ou un livre classique,
récit plus ou moins romancé. Cependant, le livre-photo a ses limites : son
poids et son prix. Le papier glacé de haute qualité est assez lourd : un livre
A4 de luxe de 50 pages pèse 825 grammes. Il coûte environ 63,00 €.
Je verrais bien un tel livre pour un
personnage original de la famille sur lequel j’ai de nombreuses photos, documents
et manuscrits. Mais s’il faut réunir toute une famille dans un tel livre, on ne
pourra que citer des noms et des dates, dessiner l’arbre généalogique et
aligner quelques photos. C’est tout.
Au milieu de toutes mes hésitations, j’ai
rencontré cet été des amis de longue date qui avaient vécu plusieurs années au
Japon. Ils avaient lu mes deux livres : « Mon premier kimono »,
éditions Publibook, et « La différence »,
éditions Thélès. Ils m’ont demandé :
- Où en es-tu de ton troisième livre ?
J’ai avoué que je n’avais pas beaucoup
avancé. J’hésitais entre plusieurs sujets, je ne savais pas par où commencer… En attendant, je
participais à un atelier d’écriture.
Bernard a insisté :
- C’est certainement utile, mais tu
écris déjà très bien. Il ne faut plus attendre. Vas-y ! Lance-toi ! Nous
sommes impatients de te lire !
J’ai été flattée, je l’avoue.
Tel est donc mon projet pour cette
année. Peut-être pas de terminer, mais du moins d'avancer sérieusement dans l’écriture de
l’histoire de ma famille, sans tergiverser éternellement « J’y va-t-y ?
J’y va-t-y pas ? ». Le temps passe et j’aimerais transmettre à mes
descendants ce que je sais, ce dont je me souviens, ce que j’ai appris au cours
de mes recherches sur mes ancêtres. La généalogie est une quête sans fin, mais il faut savoir s'interrompre pour créer des souvenirs tangibles, comme un livre ou un album à offrir à la famille ou à diffuser plus largement si on a le talent d'une Marguerite Yourcenar !